Pascal Savoret

Ses plus belles fiertés : côté professionnel c’est d’avoir créé le domaine seul en 1998 et ainsi faire perdurer la transmission des vignes du grand-père et la mise en valeur technique et identitaire de son « cuvon-pressoir ». Côté vie privée c’est son fils Jules, aujourd’hui âgé de 13 ans

Ce qui lui plaît dans le métier de vigneron : le contact avec la nature arrive en premier, travailler avec le végétal qui est une matière vivante est pour Pascal quelque chose d’essentiel, tout comme la liberté. Mais aussi le côté artistique que l’on peut mettre dans le vin. Et enfin, la polyvalence du métier : un jour il peut très bien être en bottes les pieds dans la boue, le lendemain les mains dans la lie et le surlendemain accueillir un groupe ou être en déplacement extérieur pour vendre ses vins.

Ses meilleurs souvenirs : premièrement c’est la médaille d’or qu’il a obtenu au Concours Général Agricole de Paris en 2012 pour son Madiran 2010. Puis les rencontres avec les vignerons, notamment Didier Barré, le premier à l’accueillir et lui faire confiance. René Castets qui l’a toujours suivi dans ses diverses expériences professionnelles à Madiran. Enfin ce sont les 2 ans où un ami à lui est venu travailler au  Domaine, chacun apprenait de l’autre, ils se seraient crus dans la BD Les Ignorants d’Etienne Davodeau

Sa plus belle rencontre : c’est Bruno Quenioux, ancien directeur de Lafayette Gourmet à Paris, il a toujours suivi Pascal depuis leur rencontre en 2000. Aujourd’hui, il est influenceur du vin à Paris grâce à son showroom philovino et sélectionne les vins pour Bibovino. Il a de très belles leçons sur les valeurs des vignerons.

Sa marque de fabrique : de nature indépendante, attentionné et gentil, Pascal peut aussi être réservé et fermé mais il s’adapte facilement

Et quand on enlève la casquette de vigneron : Pascal a pour passion la musique, il a longtemps joué dans un groupe. Il aime aussi les sports automobiles et les voitures de collection, notamment sa coccinelle !

Sa cuvée préférée : Madiran Clos Fardet 2010 en barriques oubliées. Cette cuvée exceptionnelle est vieillie 2 ans de plus que les autres, en barrique et n’est produite qu’en magnum.

Son pêché mignon : un gigot d’agneau cuit en basse température avec des frites maisons cuite dans la graisse de canard et un Madiran Clos Fardet vieilles vignes